Références:
``The braiding of chiral vertex operators with continuous spins in 2D gravity'', Phys. Lett. B 315 (1993) 258.
``Continuous spins in 2D gravity: Chiral vertex operators and local fields'', Nucl. Phys. B431 (1994) 273.
``On the Liouville coupling constants'', Phys. Lett. B 376 (1996) 65
Dans le premier article, la matrice d'échange, des champs chiraux de type
avec des spins non demi-entiers
est explicitement
déduite en utilisant des réalisations en termes de champs libres
du type gaz de Coulomb. Le résultat
est donné par une généralisation des symboles 6j qui
coïncide avec les polynômes les plus généraux dits d'Ashkey Wilson.
Dans le second, cette construction est étendue au cas des deux charges d'écran.
Elle est utilisée pour construire les exponentielles du champ de Liouville avec des
exposants continus, ce qui permet, par dérivation, d'obtenir le champ lui-même
et de vérifier les équations du mouvement.
Ce travail, effectué en collaboration avec J. Schnittger,
généralise les études décrites au paragraphe 1.3.2. Il renforce
de plus les conclusions résumées au paragraphe 1.3.9 ci-dessous. Du
point de vue théorie des groupes, nous avons utilisé des
représentations semi-infinies à plus bas, ou plus haut, poids où les
nombres d'opérateurs d'écran restent des entiers non négatifs par
construction. Pour le cas des deux charges d'écran, la
matrice d'échange est en accord avec celle obtenue dans le travail parallèle
avec J.-F. Roussel (ci-dessous) qui montre que, si l'on note et
les paramètres
associés aux deux charges d'écran, la structure complète de groupe
notée
est une combinaison non triviale
de
et de
.
Dans notre détermination
rappelée plus loin qui est
basée sur le `` Bootstrap '' conforme, les fonctions à trois points
sont naturellement obtenues comme des produits, analogues à des produits de
Wilson sur un réseau bidimensionnel, indépendants du chemin suivi
sur ce réseau. Les deux nombres d'écran donnent les différences de coordonnées
entre points de départ et d'arrivée. Ainsi on associe à ces
constantes de couplage une pure jauge discrète bidimensionnelle.
Dans le troisième article j'ai montré que la ``fonction de jauge''
correspondante coïncide avec la fonction introduite par
Otto et Weight, récemment reprise par Zamolodchikov et Zamolodchikov (OWZZ).
Dans mes travaux précédents, les fonctions à trois points avaient été déterminées en toute généralité pour des spins arbitraires, pourvu que les nombres d'écran des deux types soient des entiers positifs. Ainsi j'ai pu établir que la formule proposée par OWZZ pour l'extrapolation de la fonction à trois points à des nombres d'écran non entiers, est bien la généralisation naturelle des formules que j'avais obtenues antérieurement avec mes collaborateurs.